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La question de l’abattage des arbres suscite bien souvent les passions. Pourtant, derrière un acte qui peut sembler à première vue condamnable, se cachent de multiples raisons qui doivent inciter à plus de discernement.
Des impératifs de sécurité à prendre au sérieux
L’argument sécuritaire constitue l’un des motifs principaux justifiant l’abattage d’arbres à Granby, notamment en milieu urbain. En effet, entre branches mortes menaçant de s’abattre ou systèmes racinaires fragilisant les trottoirs, certains végétaux peuvent représenter un danger réel pour les passants. Même si leur abattage attriste, la prudence commande alors de savoir raison garder. Qui reprocherait aux autorités de prendre les devants après qu’une branche soit tombée sur un bambin ? Le devoir de protéger prime ici sur la passion verte. Par ailleurs, en cas d’intempéries, arbres déracinés et lignes électriques mises à mal font des victimes.
Des interventions parfois vitales
Outre la prévention des accidents, certains abattages s’imposent pour des motifs sanitaires. Lorsqu’un arbre est contaminé par un parasite vorace ou une maladie incurable, le laisser en place reviendrait à prendre le risque d’une propagation dévastatrice à tout un espace vert.
Ces opérations chirurgicales sont certes douloureuses à réaliser, mais elles sauvegardent à terme bien d’autres pensionnaires de nos forêts urbaines. C’est à ce titre que les gestionnaires des espaces verts procèdent régulièrement à des inspections méticuleuses afin de repérer précocement les sujets sensibles. Une vigilance de tous les instants, préventive plutôt que réactive.
Vers plus d’accessibilité
Enfin, certains abattages ont pour but légitime de garantir l’accessibilité des voies publiques, notamment aux personnes à mobilité réduite. Racines noueuses déformant les trottoirs, branches basses obstruant le passage : autant d’entraves que les municipalités ont le devoir de supprimer. Certes, tailles douces et élagages permettent bien souvent de concilier pérennité des arbres et confort piétonnier. Mais lorsque ces aménagements ne suffisent plus, abattre s’impose alors comme ultime solution. Un crève-cœur nécessaire au nom du vivre ensemble et de l’intérêt général.